gerardmoncomble | Le secret derrière la porte
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Le-secret-derriere-la-porteLe secret derrière la porte
1999. Roman. Collectif. Aventure/mystère
Épuisé, disponible en bibliothèque ou chez l’auteur.

ILLUSTRATIONS : Luc Desportes

ÉDITEUR : Bayard

MAGAZINE : Je Bouquine N° 180

PUBLIC : Dès 10-11 ans

ISSN : 07 56 564 X 

RÉSUMÉ :
Répondant à une petite annonce, Laurie et sa mère découvrent une maison bien sinistre. La propriétaire a un comportement plutôt bizarre… Que cache cette vieille dame avec son air si dur ? Et pourquoi a-t-elle interdit certaines portes ? Laurie ne quittera pas les lieux sans avoir pénétré le mystère.

 

EXTRAIT :
« L’annonce tranchait avec les autres. Le carton était droit comme un i, punaisé aux quatre coins, et le texte écrit très lisiblement. Au milieu du tableau d’affichage, où la plupart des annonces étaient épinglées à la va-vite, écrites par des mains pressées, celle-là était aussi repérable qu’un papillon sur une vitre. Elle disait : Recherche dame pour divers travaux dans grande maison. Urgent. Suivait un numéro de téléphone.
— Tu bouchonnes la file, ma grande.
La caissière tapotait nerveusement sur son comptoir. Laurie hésita une seconde, puis arracha carrément le carton et le mit dans sa poche, sous l’œil ébahi de la femme.
— C’est exactement ce qu’il me faut, dit-elle d’un ton sans appel.
Elle débarrassa son panier. Ce fut rapide. Comme tous les soirs, les courses pour le dîner se ré­sumaient à une boîte de raviolis et des flans à la vanille. En sortant du supermarché, elle croisa Marthe Jardin, qui lui lança, avec sa voix pointue :
— Tu diras à ta mère qu’elle vienne en fin d’après-midi. J’ai des invités, ce soir.
Laurie enregistra sans répondre. À quoi ça aurait-il servi ? Ce n’était pas une invitation, mais un ordre. Sa mère avait l’habitude. Sous le vague prétexte de menus services entre voisins, Mme Jardin la considérait en réalité comme sa femme de ménage. D’ailleurs, elle la payait, malgré les protestations de l’inté­ressée. Ça arrangeait tout le monde. À la maison, l’argent se fai­sait plutôt rare. Et tant pis si Laurie n’aimait pas Mme Jardin, cette pimbêche toujours habillée en rose bonbon qui se pavanait sur les parkings de su­permarché comme une duchesse dans un club hippique. »