gerardmoncomble | L’affaire Noël
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laffaire-NoelL’affaire Noël
2003. Album. Conte
Épuisé, disponible en bibliothèque ou chez l’auteur.

ILLUSTRATIONS : Blexbolex

ÉDITEUR : Nathan

PUBLIC : Dès 6 ans.

ISBN : 2 09 21 1275 9

RÉSUMÉ :

Trop ! Trop de cadeaux ! Et les enfants en réclament plus ! Plus, toujours plus !
Le Père Noël est à deux doigts de craquer. Attention ! Noël vire à la catastrophe !

 

EXTRAIT :

« Au début, Noël est simple comme bonjour.
Les enfants placent un de leurs souliers devant la cheminée, puis ils vont dormir. Le Père Noël descend du ciel, hop ! hop ! hop ! en sautant sur les nuages. Sa hotte est pleine d’oranges, de chocolat, de belles images. Il se glisse dans les cheminées et remplit les souliers. Chaque fois, il a un petit picotement de plaisir dans le cœur.
Quand les enfants se lèvent, surprise ! Ils découvrent une orange, ou une barre de chocolat, ou une belle image.
Pas plus, pas moins. Et tout le monde est content.
Un jour, on invente le sapin de Noël, plein d’étoiles, de boules, de guirlandes. Le Père Noël peut-il continuer à déposer une seule chose devant cette merveille ?
Bien sûr que non.
Chaque enfant reçoit donc une orange, une barre de chocolat et une belle image. Trois surprises d’un coup. Et le Père Noël a trois fois plus de petits picotements au cœur. Faire des cadeaux, vraiment, il adore.
Cela dure quelque temps. Puis les enfants rouspètent. L’orange, le chocolat, l’image, ça suffit. Ils veulent des jouets. En bois, en fer, en peluche, peu importe. Comme le Père Noël voudra.
Les papas et mamans sont du même avis.
Le Père Noël réfléchit : si les enfants sont mécontents de lui, sa vie n’a aucun sens. N’est-il pas fait pour les enchanter ?
Bien sûr que si.
Il engage donc des lutins pour fabriquer des jouets, et six rennes pour les transporter. Le moment venu, il remplit le traîneau de nounours, de cubes, de poupées, de toupies. Puis il dit « Ho, ho, mes rennes ! » et l’attelage part dans le ciel fleuri d’étoiles.
Cette fois, chaque enfant a son jouet. Le Père Noël frétille de plaisir. Et il pense qu’on en restera là, car les enfants ont l’air content.
Naturellement, il se trompe. »