Mais ce n’est pas tout. Écrire, c’est aussi me souvenir. Revisiter des lieux que j’ai connus, faire surgir à nouveau des personnages, des émotions et des situations vécues.
Pour vous conter Mes chers voisins, j’ai plongé dans mon enfance. Il a suffi d’une rencontre de hasard : M. Garcia, l’épicier, croisé dans un supermarché. Trente ans après. Bavardages, éclats de rire, nostalgie. Et l’impression que cela s’était passé hier.
Me sont revenus mes voisins d’autrefois, et des images vives, fortes, drôles ou chagrines. Des phrases, des bruits, des odeurs, une ribambelle d’impressions intactes.
Tout naturellement, j’en ai fait ce livre. L’histoire de Jérémie n’est pas mon histoire, bien entendu. C’est une fiction. Mais elle est emplie à ras bords de ma mémoire.
À propos des motivations m’ayant poussé à écrire Mes chers voisins. Lettre à une classe de lecteurs curieux.